samedi 1 octobre 2016

CONSEILS : SURVIVRE EN FREERIDE


FREERIDE* : événement de descente réunissant longboards, luges, buttboards, rollers, bibibobs … de 1 à plein de jours, sur route fermée et sécurisée. Ce type de rassemblement peut donner lieu à de nombreuses cascades et autres “counasseries”, sur la route comme en soirée.




Voici donc quelques conseils pour en sortir (presque) indemne :

Partir équipé :


Tente, matelas, duvet chaud, skate, protections, trousse de toilette/secours… Pour les premiers freerides, préparez une liste bien en avance pour pouvoir l’étoffer jusqu’au jour du grand départ et limiter les oublis. Conservez-la et affinez-la d'événement en événement.



Quelques objets essentiels à ne pas oublier :

  • Lampe frontale : les freerides ont souvent lieu dans des endroits reculés dépourvus de lumière dans la zone de camping.


  • Bonnet, Col/Echarpe : même en plein été et surtout après une journée d’activité physique, un bonnet à disposition c’est l’assurance de mieux dormir. Une fois glissé dans votre duvet, la seule partie de votre corps susceptible de vous faire perdre de la chaleur, c’est votre tête.


  • Pucks et roues de rechange : autant les genouillères et le cuir ça se répare grossièrement au scotch tissé, autant un puck perdu ou une roue qui déjante et c’est la fin du freeride pour vous.


  • Un vêtement de pluie (poncho de pluie + chaussures) : 2 jours c’est très long quand on se retrouve trempé le samedi matin (alors que la météo annonçait soleil).

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  • Tongs, short, lunettes de soleil : parce que chiller en cuir et aller aux douche en chaussettes ça fait bien Yaich’ t’as vu!

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  • Une bouteille d’eau, quelques bonbons, des pompot’, une banane : pour se redonner un coup de peps entre 2 runs 2ouf.



  • Du P.Q. pour ton troutrou’ ! … enfin sauf pour les princesses puisqu’elles font des paillettes.


  • EN VRAC : Du cash car “en pleine Pampa la carte passe pas”, Boule quiès pour les sommeils légers, masque pour les yeux si comme moi la lumière vous réveille, oreiller gonflable, couteau pliant, lunettes de soleil, crème solaire pour les jolies rouquines...



Partir renseigné :
Un papier avec les grandes lignes du trajet, l’adresse exacte du spot. 
ATTENTION : Plusieurs villes plus ou moins espacées peuvent avoir le même nom (MONTAUT par exemple… n’est-ce-pas la Stunt School section lyonnaise ?! :-P ). Les smartphones c’est bien, le papier ça reste.
Assurez-vous de connaître les repas compris ou non avec l’inscription. Sans petit-déjeuner samedi matin vous ne tiendrez pas plus de quelques runs. Niveau bouffe et eau prévoyez large, ça vous sauvera ou un pote en galère.




Installez-vous :
Plantez votre tente ou vous pensez le mieux dormir ; identifiez avant de vous décider le dénivelé du camping, ou se lèvera le soleil, ou se situe la sono’ et les grande-gueules. Une bonne nuit de sommeil c’est l’assurance d’une bonne journée de skate.



Don’t be the hero of the Apero :



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Hormis les super-héros au foie en adamantium, on ne peut pas gagner la fête ET le ride. Skater ou picoler il faut choisir, ou au moins moduler. La cuite du samedi soir vous handicapera sur votre skate le dimanche, du simple relent dans le casque à la grosse blessure bien conne par manque de lucidité. 

Ecoutez votre corps et n’hésitez pas à faire des pauses, une sieste si besoin. Dormez ce dont vous avez besoin, pas ce que vos potes ont décidé pour vous. Ca sonne « vieux con moralisateur » mais ça fonctionne très bien.


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Echauffé, Vérifiéééééé…
Avant chaque demi-journée de ride, étirez-vous. Utilisez chacune de vos articulations, calmement, sans trop forcer. Faites-le de préférence une fois équipé de vos protections pour vous re-familiariser avec ces « entraves » aux mouvements. Imitez les pauses que vous prendrez sur votre engin à roulettes pour vous assurer de votre futur confort.
Vérifiez votre matériel, le serrage de vos écrous, l’absence de roulements grippés, le juste serrage de vos trucks… Vous voilà fin prêt !

Au départ :
Partez au moment juste avec les personnes qui vous conviennent.
Partir trop tôt quand on débute, c’est risquer de se faire doubler (pas toujours proprement) par des riders plus rapides.
Partir trop tard, c’est risquer de se retrouver coincé dans le trafic et devoir composer avec des riders parfois stressés et imprévisibles.
Pour commencer, je vous conseille de partir avec des amis connaissant le spot, du même niveau ou meilleurs que vous. Greffez-vous à l’arrière du groupe et suivez le mouvement. Vous pourrez ainsi anticiper les freinages et avoir de la place derrière vous pour être à l’aise.


Dans le cas où vous ne connaissez pas les riders avec qui vous partez, d’un bref coup d’oeil identifiez les Goofies (pied droit devant) et les Régulars (pied gauche), méfiez-vous de ceux avec les fesses à l’air (crash test dummies) et des super-héros en roues neuves (Dropfootman et Superbrouteurenslide). Préférez suivre un rider de votre stance, souvent à l’aise dans les mêmes virages que vous.

Quand vous avez le choix et la place, mais que le dépassement risque de prendre du temps, passez face au rider plutôt que dans son dos.


En groupe, préférez poser doucement la main sur un rider autour de vous plutôt que de
déclencher un freinage hasardeux en mode « chien dans un jeu de quilles ».
Annoncez vos freinages par une rotation en l’air de la main et vos dépassements en claquant des gants.


Au freinage de fin, veillez à vous espacer. Se relever c’est bien, mais se remettre en schuss quelques dizaines de mètres est parfois plus judicieux. C’est souvent au rider le plus expérimenté de prendre cette initiative pour limiter les frayeurs.
Une fois à l’arrêt, évacuez rapidement la piste. En dehors des « blessures de fête », celles à l’arrivée sont les plus idiotes.

Remontez dans le camion et recommencez jusqu’à plus soif. Profitez de la piste, des gens, de l’environnement… Bref « be green » !



Et surtout n’oubliez pas que l’important dans le skate, c’est le SKATE !



1 commentaire:

Anonyme a dit…

"Hormis les super-héros au foie en adamantium" : je savais pas que j'avais un superpouvoir ;) R.B.

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