mercredi 29 janvier 2014

LONGSKATE GITAN CONTEST 2014 - Candidature n°1 - AXEL

Première candidature et premiers rires... Merci Axel :D


Salut Punkaroulettes !

Voici ma contribution au 2eme concours de gitanlongboard .


Je sais que je suis hors concours pour diverses raisons, la première c'est que "rien de doit être neuf ou acheté" , dans mon cas le projet a coûté énormément d'argent ( coût allégé par de nombreuses subventions d'état et de labos privés ) .
La deuxième raison , je ne suis pas seul derrière ce projet , c'est toute une équipe qui a travaillé dessus (j'ai la chance et le privilège d'être toulousain , du coup j'ai accès aux dernières technologies grâce au CNRS et à l'Aérospatiale ) .


Mais je te fais l'honneur et le privilège de te présenter la longboard nouvelle génération qui va bouleverser le petit monde du ride urbain.


Il n'y a pas moins de 4 brevets sur ce prototype (prototype qui sera commercialisé fin 2015 après moultes essais par des pilotes hors pair ), je tiens à préciser que le modèle commercialisé sera fabriqué avec des matériaux moins nobles (rentabilité oblige).



Brevet numéro un : le stabilisateur de hautes vitesses (fig 1 ) testé en soufflerie , permet de garder une trajectoire parfaite au delà de 150km/h (tu remarqueras l'élégance des ailettes dessinées par Philippe Stark lui même).





Brevet numéro deux : le bushing réglable (fig 2 ) , qui n'a jamais rêvé d'avoir 10 duretés de bushing en un seul ? c'est chose faite grâce à la collaboration des laboratoires Fabre du Tarn (aides trans-régionale).



Brevet numéro trois : le truck antiwooble (fig 3 ) 2 ans d'études pour arriver à cette merveille de la science, le design n'est pas encore vraiment parfait mais on a privilégié la performance à l'esthétique.




Brevet numéro quatre : le grip (gros grain ) totalement transparent (fig 4 ), je ne peux pas te fournir beaucoup d'infos dessus car comme tu le sais peut être, lorsqu'un brevet est déposé il est immédiatement étudié par l'armée Française et sur ce coup ci l'armée a réquisitionné ce brevet, elle a néanmoins accepté de nous fournir une photo (ps : si pour une raison ou une autre tu devais utiliser cette photo sur ton blog tu es dans l'obligation d'apposer le logo de l'armée à coté sous peine de poursuites judiciaires et plus si affinité)


Il n'a pas de brevet mais il est intéressant de noter la beauté du gas pédal usiné dans les locaux du concorde,  sa forme majestueuse a été élaborée à la suite d'un concours de l'école des futurs ingénieurs du CNRS .
Je ne peux t'envoyer de photos en ride pour la bonne et simple raison que la board est en ce moment même testée par des pilotes de chasse .


Voila , donc a plusieurs titres je ne peux m'inscrire dans le concours du gitanlongboard mais c'est avec plaisir que je t'envoie des photos du "Steampunkboard" .

Cordialement

Axel


mardi 28 janvier 2014

REVIEW "FULKIT": RESTLESS Mantis


AVERTISSEMENT : Vous trouverez dans la review de la RESTLESS Mantis beaucoup d'éléments similaires à celle de la RESTLESS Furabu (précédemment publiée sur ce site) ; et pour cause, les 2 planches possèdent le même concave et la même construction.




Comme sa grande sœur canado-niponne (Furabu), la Mantis est une large planche, robuste, au shape symétrique et aux larges découpes pour les roues (75mm sans souci sur l'entraxe long).
Cette planche topmount présente un gros concave, un doux et léger surbaissement (microdrop). Les nose et tail ne sont pas relevés.
Le poids de la planche est correct ; celle-ci, avec la même construction, sans découpe drop-through et avec un entraxe plus court que la Furabu, n'a ni flex ni torsion sous mes 70 kilos. 
Côté déco j'apprécie plus la sobriété de la Mantis noire et blanche que le dragon coloré de la Furabu.

Mon setup:
  • Trucks GUNMETAL 10"
  • Roues CADILLAC Crushers 74mm 78A, NERSH Candies centrées 70mm 82A
  • Bushings RIPTIDE Fatcone/Barrel 90/90A et  Barrels 95/90A (descente)


Sous les pieds le concave s'avère profond malgré le biseau des tranches. Les pieds sont admirablement bien verrouillés sur la planche. Les légers surbaissements ou "microdrops" sont très doux. Il se dégage une impression de "rocker" (cambre inversé) sur la longueur de la planche.
Le surbaissement ne se fait pas sur toute la largeur du plateau. Il se situe uniquement au milieu, un peu à la manière d'un dôme, et forme un excellent point d'appuis pour les orteils.


En Descente, la planche est sécurisante, stable et confortable. La prise en main s'effectue en quelques tours de roues, le placement des pieds est intuitif. Concave et surbaissements forment autant de points de repères. En schuss, en courbes en appuis comme en glisse, les pieds restent au fond du concave.


En "Freeride" la glisse est facile à trouver. Les pieds n'ont pas besoin d'être replacés et les slides s'enchaînent sans broncher. En manœuvre sur les orteils les "poches" situées entre concave et microdrops sont aisément utilisables.

Photo : Audrey Niels

Les "gaz pedals" s'avèrent des zones d'appuis supplémentaires pour les talons lors des longues phases de glisse. Pas d'arête comme sur les LANDYACHTZ Wolfshark/9to5, BUSTIN I-bach, EARTHWING Hoopty... mais un "bourrelet" bien dodu pour un appui continu et un contrôle tout en souplesse.


Photo : Guillaume Bois

Les + de la Mantis:
  • Un peu plus légère et compacte que la Furabu
  • Plus maniable/joueuse
  • Un multipercage qui permet de choisir son entraxe (l'entraxe court semble optimisé pour les powerslides : assez court pour enchaîner les slides en rotation mais suffisamment long pour faire durer un "stand up")
  • Nose et tail utilisables pour les manuals mais trop courts et plats pour sauter.



Les seuls bémols qui me sont apparus sont les même que la Furabu :
  • Le côté "exclusif" du concave : on adhère ou pas à ce type concave travaillé.
  • Une pression perceptible au niveau des talons quand on profite de cette véritable "direction assistée" que forment les gaz pedals, pour enchaîner, des heures durant, les slides en rotation.

En résumé: une planche robuste, facile à prendre en main, conçue pour un contrôle à tout épreuve. Une association concave/microdrop/gaz pedals propre à la RESTLESS, très efficace et qui n'a rien à envier aux leaders du marché. Une planche bien plus polyvalente que sa grande sœur (tricks/freeride/descente) et sur laquelle on ne regrettera qu'une seule chose ; l'absence d'extrémités relevées.


Retrouvez la RESTLESS Mantis et sa grande soeur la Furabu chez notre partenaire FULKIT SKATEBOARDS


jeudi 23 janvier 2014

REVIEW : Roues CULT Hurtler (Horrotica)


J'ai eu en test un set de CULT Hurtler :

  • Diamètre - 72mm 
  • Largeur - 54mm
  • Dureté annoncée - 78A 
  • Uréthane "CULT Horrotica"
  • Surface de contact - 47mm / déglacée d'origine ("stoneground")
  • Lèvres  intérieure/extérieure biseautées 
  • Noyau "semi-centré"

Le genre de roues hybrides qui selon les rois du marketing "accrochent autant qu'elles glissent" (FIREBALL, ORANGATANG durian et stimulus, GRAVITY Hi-grades ...).

Je me suis ainsi lancé sur les pentes (encore inconnues pour moi) du Confortable freeride avec ces roues flambant-neuves ... Ce que j'avais, jusqu'à ce jour, scrupuleusement évité pour limiter les mauvaises surprises.
La route est sinueuse, rapide avec quelques gros freinages, le bitume parfois piègeux. Le premier run, derrière Axel, poisson pilote de la Stunt School, se déroule sans folie. Les roues sont confortables, roulantes et prévisibles en slide. Pas de soucis de rodage, les roues glissent longtemps et proprement dès leur entame.
Gros point positif : Mêmes neuves elles ne m'ont jamais pris en défaut sur ce revêtement plutôt taquin.



A l'usage, ce ne sont surement pas les roues les plus rapides et efficaces pour la course mais elles s'avèrent de très bonnes roues pour les spots de freeride rapides et glissants : sécurisantes et permissives. Elles sont un peu moins à l'aise sur les spots ou il faut passer vite et à l'accroche.
Leur glisse est facile et aisément contrôlable. Avec un peu d'habitude et de vitesse, accroupi, on arrive à les faire "dériver" sans poser la main au sol.

Le bémol au sujet ces roues est leur usure rapide, même pour quelqu'un d'assez doux sur ses appuis.
De plus, leur noyau excentré ne permet pas de réguler de manière homogène leur usure. Comme sur toutes les roues à noyau "semi centré" ; en les retournant vous pourrez rattraper le cône et moins ressentir leurs éventuels plats ; mais vous diminuerez votre empreinte au sol. Vos roues seront moins écartées, vos trucks plus joueurs mais moins stables. Un changement de comportement qui peut s'avérer désagréable quand vous devez tourner vos roues un peu trop régulièrement.



Leur truc en plus : En s'usant toutes les roues ont tendance à perdre en grip et les CULT Hurtler auraient pu devenir trop glissantes pour continuer à rouler vite ; il n'en est rien. A mesure que la roue perd en diamètre les biseaux des lèvres disparaissent et la surface de contact au sol augmente ; on conserve un grip constant au fil de leur usure. On regagne même un peu d'accroche une fois les biseaux disparus (les trognons de roues restant comme tous les trognons, des savonnettes).
Point historique: il semblerait que lors des compétitions, Sebastien Hertler, le rider par / pour qui ces roues ont été développées, trime très régulièrement les lèvres de ses roues pour conserver leur glisse d'origine.

En résumé, des roues rapides, confortables et sécurisantes en slide. Des roues délicieusement consistantes sous les pieds mais malheureusement à l'usure prématurée. Des roues qui trouveront idéalement leur place dans le setup des poids-plumes et juniors. Si vous êtes pauvre, lourd, brutal ou 2 à 3 de ces critères orientez vous vers les CULT Risch, (même forme mais en 82A de dureté) ou complètement autre chose...







Merci à Clément, Patrick, Maxime pour leurs retours sur ces roues.

mercredi 8 janvier 2014

REVIEW : MADRID Bigfoot, une planche pour tous les pieds.



Caractéristiques :

Longueur 37" (~94cm)
Largeur 10.375" (~26,35cm)
Entraxe 27.625" (~70,16cm)
Construction 9 plis d'érable


Shape : 
  • Topmount 
  • Découpes + passages de roues
  • Concave médium
  • Léger W au centre
  • Faible microdrop
  • Léger tail et infime nose relevé.


Setups testés :
  • Trucks PARIS V1 180mm, RONIN cast 180mm, PNL joey 165mm
  • Roues SECTOR9 race formula 74mm, VENOM Tweakers, FLYING WHEELS drifters, NERSH Candies


Aspect et finitions :

La planche, comme son nom l'indique, semble large. Visuellement ses courbes inspirent la douceur : pas d'arête tranchante, pas de concave acéré. La finition noire, jusqu'à la tranche, lui fait gagner en sobriété mais perdre son côté "planche en bois". Le graphisme rigolo sans être trop criard me plaît. Le plateau n'est pas très lourd pour son gabarit (pour comparaison, elle est bien moins lourde que les planches COMET de même gabarit). L'érable utilisé n'est pas le dense et robuste "Hard rock maple" des EARTHWING et autres FULLBAG, la planche encaissera donc moins bien les chocs.


Rien à signaler niveau montage, le perçage est précis et soigné.
Les passages de roues usinés sont idéalement situés mais leur finition est moyenne : cela tient du détail, mais contrairement au reste de la planche, ils n'ont pas été poncés avant peinture ; dommage.
Le grip "Flypaper Thumbcutter" gros grain, posé d'origine, semble costaud et efficace (à l'usage c'est le cas, il tient bien et ne s'effrite pas). Autre détail, la peinture de la tranche part assez facilement au niveau du tail à force d'être posée au sol.




Sous les pieds :

Pas de torsion et une souplesse à peine perceptible sous mes 70 kilos pour une planche réactive sans être "tape-cul" quand on se balade simplement. L'écartement de pieds (ou Stance* pour les anglophones) est optimal pour mon gabarit (1m77).
Le concave est absolument délicieux : il a tout ce qu'il faut et juste ce qu'il faut !
Je m'explique : le concave est moyen, le microdrop léger et le dôme central infime. Sur le papier, cela ressemble au profil de planche de cruising et pourtant, l'association de tous ces paramètres font de la MADRID Bigfoot une redoutable planche de freeride/descente. Une board passe-partout qui conviendra à tous les pieds.


En balade, l'infime dôme du concave se fait oublier, on ne ressent aucun déséquilibre à la poussée. La planche, pas trop lourde pour son gabarit, est facile à lancer. Le microdrop fait office de repère tactile pour le pied avant. La Bigfoot est confortable et son concave permissif se laissera facilement danser. Le nose et le tail sont exploitables pour quelques facéties sur 2 roues mais sont loin d'être suffisants pour la faire décoller correctement.

En descente, ce qui frappe le plus c'est son confort. On trouve sa position de schuss facilement et on la tient sans contorsionner ses orteils. En glisse, les voûtes plantaires sont rivées au W concave et les orteils restent dans les footpockets ; pas de mauvaise surprise. La planche répond parfaitement aux sollicitations. La largeur importante de la planche lui confère une bonne stabilité et une facilité de braquage ; deux critères qui n'ont pas souvent l'occasion de s'entendre.

Photo : Elchje Minne



Photo : Surfshop Medusa

"En freeride" ou  "en shred", comme disent ces "sales jeunes", la Bigfoot est dans son jardin. Elle prend de la vitesse sans broncher, braque fort, glisse tout en contrôle et en confort. Les pieds se placent, déplacent, replacent sans effort. Chacun trouvant SA position optimale : certains chevaucheront des orteils le microdrop, d'autres viendront y plaquer l’extérieur de leurs pieds ...

Photo : Erik Derycke

Un ensemble à des années-lumières des concaves agressifs, des passages de roues "moulés", des profonds rockers, des "pleasure-dômes" surgonflés qui fleurissent un peu partout (LOADED Tesseract, DB Lunchtray, AIRFLOW Bracket, FIVE MILEs, RAYNE Darkside...). Toutes ces exclusivités peuvent aider autant qu'elles peuvent gêner. On se sent tout de suite à l'aise sur la Bigfoot, les pieds trouvent leur place le plus naturellement du monde. Nul besoin de regarder la planche pour se situer dessus, la plateforme forme une douce cuvette. Les bords sont suffisamment relevés pour verrouiller les appuis sans pour autant vous obliger à tenir une position particulière.




En résumé ; c'est une des planches les plus confortables que j'ai eu l'occasion de tester. Une planche bien conçue, polyvalente en terme de pratique (ballade, carving, freeride, descente) et qui satisfera également tous les riders : elle plaira, à beaucoup par son efficacité, et à tous par son confort et sa permissivité.

"Comme Boris dans ses vieux slibards troués de la guerre du Vietnam, on se sent bien, maintenu, sans être comprimé ..."

(+)  Stable, très confortable, concave efficace et permissif, polyvalente (balade, freeride, descente ...) conviendra à tous.
(-) Pas de multiperçage pour choisir précisément son entraxe, résistance aux chocs ? (Je n'ai pas eu l'occasion de tester), finition peu soignée au niveau des passages de roues


Remarque : La MADRID Bigfoot est vendue complète avec les classiques mais néanmoins efficaces trucks PARIS 180mm et des roues CADILLAC Crushers 74mm/78A (reviewées plus tard sur ce site). Un setup plus que correcte : des trucks tournants et polyvalents (pourvu qu'on y mette de bonnes gommes), de bons roulements et de bonnes roues qui collent à la route.


"Upgrade" envisageables :
-En ajoutant une paire de roulements sphériques aux trucks, à vous les descentes de ouf ! :p
-Avec un jeu de roues de glisse, à vous les slides à profusion.

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